De Cléopâtre à Jennifer Aniston en passant par Cyrano de Bergerac, le nez et son esthétique déclenchent les passions sans coup férir ! Que n’a-t-on pas dit à propos de ce cap, cette péninsule ! Le Dr Hervé Raspaldo, chirurgien spécialiste du visage et du cou chez Imaderm nous révèle tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur la rhinoplastie sans jamais avoir osé le demander.
La distinction se fait entre deux types de traitements : le premier d’ordre chirurgical, le second d’ordre médical. Grâce à l’apport de la technologie en trois dimensions développée spécifiquement pour le visage, on peut déterminer aisément et précisément la meilleure option en terme de rhinoplastie.
La 3D permet par exemple d’observer la hauteur de la bosse du nez par rapport à sa largeur. Si le nez est trop bossu, c’est-à-dire que l’axe naso-frontal est trop haut et le nez trop long, nous ne pouvons pas envisager d’injection, puisque nous serions dans l’obligation de remplir l’angle naso-frontal jusqu’en haut des sourcils et façonner un nez aquilin ou similaire aux personnages du film Avatar. En cas de nez plat, la 3D déterminera s’il est possible d’estomper ou de créer l’illusion d’un nez plus fin grâce aux injections. Mais si le nez est trop large, en particulier la pointe, les injections ne permettront pas de le faire paraître plus petit et dans ce cas une chirurgie sera plus indiquée.
L’avantage réside dans le fait qu’il n’existe aucune contre-indication à répéter l’intervention étant donné que nous n’utilisons que de l’acide hyaluronique, un produit résorbable. La durée de l’effet modelant varie de 12 à 18 mois selon la dose utilisée. Avec le temps, les résultats s’améliorent toujours grâce, entre autres, à la production de collagène naturel. À mon sens, ceci constitue une première étape, souvent employée par les patients qui redoutent la chirurgie et craignent de passer le cap. Précisons que l’on pourra, si souhaité, opérer par la suite, cela ne changera rien en cas d’injection préalable.
J’ai développé une technique baptisée Eiffel tower Nose-Lift® en référence bien sûr à la Tour Eiffel. Elle consiste à observer la position en 3D et redessiner la pointe du nez en remplissant l’angle naso-labial, qui se situe entre le nez et la lèvre.
Chez une femme, cet angle se trouve entre 110° et 120° d’ouverture. À partir de 90°, l’on appelle la « pointe tombante ». Raison pour laquelle, nous injectons de l’acide hyaluronique au niveau de la base nasale, ce qui correspond au « premier étage » de la tour Eiffel. Le nez ainsi soutenu, il devient possible de commencer à relever sa pointe en injectant ensuite, étage par étage, selon les besoins. De cette manière, nous obtenons un profil harmonieux, en concordance avec le front, le menton et la lèvre. Indolore, cette intervention se pratique au cabinet médical. Et sur le plan financier les tarifs sont moins élevés qu’une rhinoplastie chirurgicale.
Celles-ci se déroulent en clinique, dans un bloc opératoire, après avoir vu au moins deux fois son chirurgien, et fait ensemble l’analyse et le projet 3D. Il existe actuellement deux techniques. La première dite « naturelle » dure 1 heure en moyenne et ne laisse aucune cicatrice visible. Lors de cette intervention, réalisée en ambulatoire, nous opérons à l’intérieur des narines. Cette méthode permet d’améliorer les défauts du nez et d’obtenir un résultat naturel, harmonieux et artistique, parfaitement adapté au visage.
C’est une technique souple, mais qui nécessite une excellente dextérité du praticien, le secret consistant à bien imaginer les structures sous la peau. Ayant eu, par ailleurs, la chance d’avoir pratiqué de très nombreuses opérations spécifiques à des ethnies comme les nez africains, indiens, asiatiques ou du Moyen-Orient, j’ai ainsi pu développer une technique efficace que j’ai documentée et publiée il y a plusieurs années au congrès de chirurgie plastique et esthétique. C’est la technique idéale en cas de nez aplati avec de larges narines notamment. Connaître les spécificités physiques et culturelles et les canons de beauté de chacun est déterminant. Comme il est indispensable de s’adapter au milieu culturel du patient.
Un deuxième type d’intervention, ré-inventée dans les années 1990 par un médecin américain, est aussi envisageable. Réalisée par une cicatrice externe sous le nez, elle consiste à découvrir tout le nez. Ensuite, le chirurgien rabote, enlève le cartilage et procède à une greffe pour soutenir le nez.
Les conséquences sont plus importantes que la rhinoplastie « naturelle » et l’intervention dure 2-3 heures. Cette technique s’emploie surtout en cas de bec de lièvres, de nez multi-opéré ou accidenté, mais il ne faut pas la prendre à la légère, car ses conséquences sont lourdes. Idéalement, je recommande si possible de favoriser la méthode « naturelle ». Elle est moins traumatisante et plus souple au niveau de résultat.
A vous de jouer ! Ayez le nez fin, et appelez vite le 022 347 40 00.
Ou prenez rendez-vous en ligne ici si vous désirez obtenir un premier rendez-vous avec le Dr Raspaldo au Centre Imaderm à Genève !
Pour en savoir plus sur les injections d’acide hyaluronique à Genève.
Pour en savoir plus sur nos différents soins et traitements esthétiques à Genève.
Nous sommes à votre disposition par email ou par téléphone. Vous pouvez même tester dès aujourd’hui la prise de rendez-vous en ligne.
Merci de votre lecture.
L’équipe Imaderm
Contact: 022 347.40.00, info@imaderm.ch
Si vous avez envie de nous suivre sur les réseaux sociaux, nous sommes sur Facebook et sur Instagram.
A bientôt pour un prochain article de notre blog d’actualités.
Abonnez-vous à notre Newsletter